Équilibre de la gratuité.

http://jflebel.wordpress.com/2013/04/01/le-piratage-benefique-ou-non/

Suite à la lecture du billet  ‘’le piratage bénéfique ou non ?’’, écrit par mon collègue de classe Cheese Fish Médias, je me suis mis à réfléchir sur la gratuité. Dans son billet, il mentionne l’importance du piratage au niveau de la visibilité de l’artiste. En fait l’engouement envers le piratage depuis quelque année à forcé l’industrie à changer son système de production et de diffusion, et ce sans fait le bonheur de tous. De ce fait l’artiste a également changé sa façon de rentabiliser son art.

Comme l’essor du web et de la télévision nous l’a si bien démontré, la gratuité se paye au détriment de la qualité. La branche où l’argent se perd voit ses voisins bonifier exponentiellement leurs gains. En tant que visiteur, nous constituons un revenu d’argent important, car nous sommes soumis à d’innombrables publicités pour nous inciter a consommé des choses dont nous n’aurions probablement jamais eu besoin.

Le point fort c’est que nous avons accès à du contenu de façon ‘’gratuite’’ (sans compté les frais d’abonnement réseau tant fixe que mobile) qui auparavant nous coutait un prix modique pour en faire l’acquisition.

En contrepartie, nous ne jouissons pas pleinement du moment entourant la consommation de ce dit contenu. Nous sommes bombardés de publicités envahissantes et manipulatrices qui nous font probablement dépenser plus en bien de consommation superflu et inutile que l’achat d’un simple CD de musique.  De plus, ces publicités et tous ces stratèges de promotion baissent drastiquement la qualité derrière la consommation du produit.

Que ce soit les annonces durant les films, les publicités avant les vidéos sur YouTube voire même pendant ou les pourriels reçus suite à un abonnement à un site douteux nous procurant la gratuité, nous ne consommons plus ce contenu de façon privée.

Bref, je crois que la gratuité à un prix, pour ma part, je préfère payer et avoir un service de qualité que de consommé gratuitement et de me faire violé mon intimité.

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April’s fool day

Pour mon billet aujourd’hui, je vais profiter d’une occasion toutes spécial, qui revient chaque année, qui nous permet de voir si notre niveau de littératie médiatique est élevé, savoir si on est un expert dans le domaine et savoir si notre filtre à subterfuge est assez serré. J’ai nommé ce moment privilégié, le poisson d’avril.

Chaque années, un grand nombre de personne tente de dépasser les normes établie et dans le bût de produire, pardonnez-moi l’anglicisme, le « PRANK » de l’année. Depuis quelque temps, ce phénomène, cette mode c’est propager au-delà de l’ordre interpersonnel pour rejoindre un rang plus élevé. Les médias se le sont appropriés avec brio.

Je vais ici vous listé les cinq meilleurs « poissons d’avril » de 2013 qui touche les masses médiatique et ce, du plus facile au plus difficile à détecter selon moi.

En Cinquième position :

Le Gmail Blue, une vidéo usant du mystère la perfection, mais qu’est-ce que Google Blue. Ni plus ni moins que la couleur de l’interface. Le bût de ce vidéo n’étais pas d’être crédible du début à la fin. C’est pourquoi je l’ai mis en cinquième rang. Leur bût était de suscité l’attention de l’auditoire assez longtemps pour leur mystifier tout le monde au final. Un « prank » de qualité.

En quatrième position :

Le concours Youtube, le vidéo est bien réalisé en soit, il utilise des « célébrités » d’internet pour augmenter leur crédibilité. Les points que j’ai trouvés plus dure à croire, sont le fait qu’il ferme Youtube pour dix ans et que le prix pour le gagnant soir un MP3 et 500$. Un concours de cette ampleur devrait selon moi avoir liste de prix plus important.

En troisième position :

LA Toshibasphère est une publicité visant le rêve de l’utilisateur tout en parodiant les consoles de jeux actuels sur le marché. Elle est persuasive tout en restant amusante et distrayante.

En deuxième position :

Le nouveau produit Scoop Bacon jouit d’une publicité réalisé selon les normes actuel ce qui lui prolifère une crédibilité stable en commençant. Les réalisateurs ont misé sur l’effet de mode actuel du bacon pour suscité l’interet de l’auditoire et engourdir leur raisonnement par un bombardement d’images fantasmatiques de bacon.

En première position : Google Nose BETA

J’ai choisi de mettre Google Nose en premier position pour diverses raisons. Étant moi-même un initié des nouvelles technologies et des algorithmes de recherche, il utilise un langage convaincant. Google jouit d’une notoriété très grande dans le domaine de la recherche, ce qui favorise la crédulité des gens. De plus, suite au progrès technologue de ses dernière années, le sens olfactif est l’un des dernier à ne pas être disponible au grand publique et selon moi la prochaine étape vraisemblablement réalisable. Donc, je donne une note parfaite a Google pour la réalisation de se « Prank » pour l’occasion du premier avril.

Bref, chaque année, des milliers de dollars sont dépensé par des grandes compagnies pour nous mystifier. Est-ce que vous vous êtes laissé prendre au jeux? Êtes-vous d’accord avec mon choix des meilleures « poissons d’avril » de 2013? Laissez-moi vos commentaires.

Quelques « Prank » que j’ai trouvés très drôle :

Sources :

http://techcrunch.com/2013/04/01/april-fools-2013/

http://www.huffingtonpost.com/2013/04/01/april-fools-day-pranks-2013_n_2991250.html?utm_hp_ref=mostpopular

Déification\réification conséquences remarqués?

Durant une longue période de l’histoire de l’humanité, l’homme vouait généralement un culte è une divinité. Dépendamment de sa culture, son origine, mais surtout de sa croyance, le dieu pouvait changer. C’est ce que l’on appelait la déification soit, élever quelque chose au niveau de dieu, dans le cas présent c’est une croyance. Depuis un peu avant le milieu du XXesiècle, en même temps que l’industrialisation et de l’avènement de la consommation de masse, l’homme a remplacé la déification par la réification. Selon Alain Bihr, chercheur du laboratoire de sociologie et d’anthropologie de l’université de Franche-Comté, dans son résumé des Vème congres Marx international université paris x Nanterre :

– La réification s’opère par confusion de ces rapports avec leurs supports

matériels (valeurs d’usage, métal monétaire, moyens de production, titres de

propriété, etc.), avec les objets, les choses, les dispositifs matériels, les signes dans

et par lesquels les rapports de rapports de production se matérialisent et se

signifient, qui leur servent donc de médiations physiques ou symboliques.

– Et cette réification se double d’une déification (d’une personnalisation

surhumanisante) de ces mêmes objets, qui conduit à leur attribuer en tant que tels,

substantiellement, des qualités, des propriétés, des vertus et des pouvoirs qu’ils ne

doivent qu’à leur fonction de supports des rapports sociaux qui se trouvent réifiés en

eux.

En résumé, nous avons cessé d’idolâtrer un dieu pour des choses aussi futiles qu’une vedette ou dans le cas présent un objet.

Ce changement provoque beaucoup de polémique tant  éthique que morale. La question que je me pause c’est, est ce que ce changement serait à l’origine de maladie ou de trouve du comportement? Je parle ici de la syllogomanie, ou plus communément appelé et reconnu sous le nom de l’accumulation compulsive. Cette maladie consiste en une accumulation volontaire excessive d’objet de toute sorte ou simplement une incapacité à jeter un grand nombre de choses qui aux yeux de toutes personnes semblent inutiles ou même un déchet. Par contre, aux yeux de cette personne,  chaque objet qui selon les  spécialistes ruinent leur vie, ont une valeur sentimentale très élevée. Les témoignages ont généralement comme point commun les sentiments et souvenirs derrière l’objet ou même la considération surélevée du bien de consommation. Une télésérie américaine a récemment popularisé ce phénomène en psychanalysant ce trouble directement à la télévision. Durant 2 longues semaines où j’ai, par choix, écouter cette série en rafale sur le canal Addik Tv, une phrase sortant de la bouche de quasiment toute les victimes de ce phénomène soit qu’ils avaient le sentiment de sauver les objets.

source: http://actuelmarx.u-paris10.fr/cm5/com/M15_Philo_Bihr.pdf

Bref, l’apparition de ce phénomène découle-t-il du changement idéologie de notre culture face à l’objet, j’ai de forts doutes que le niveau de causalité soit très élevé ici. Qu’en penser vous

Sommes-nous ce que nous sommes?

http://mediaburning.wordpress.com/2013/02/13/le-probleme-corps-esprit-notre-conscience-peut-elle-etre-le-fruit-dune-simulation/

Pour faire suite à l’article « LE PROBLÈME CORPS-ESPRIT, NOTRE CONSCIENCE PEUT-ELLE ÊTRE LE FRUIT D’UNE SIMULATION ? » très intéressant de mon collègue MEDIABURNING, j’ai décidé de vous parler d’une théorie qui me hante depuis quelque année soit depuis que j’ai commencé l’univers de la programmation. Ce que l’on appelle « l’esprit » ou la faculté de penser, de raisonner peut-il être recréé dans une machine.

Je vous explique mon raisonnement. Premièrement, nous avons tous dans notre cerveau les informations que nous qualifions d’innées, des informations qui nous sont essentielles pour survivre. Nous pourrions en langage machine les appeler les informations système qui comme nous, arrive de base dans la machine et qui leur permet de s’ouvrir et de fonctionner. Tout comme les machines, nous possédons également une mémoire, qui nous permet, depuis notre plus jeune âge de nous rappeler soit nos erreurs ou nos bons coups, façonnent d’une certaine façon comment nous alors réagir face à certains évènements. Donc toutes nos réactions se font en fonction de notre vécu et du vécu des autres, car nous apprenons de nos erreurs comme le dicton le dit.

Ces dîtes réactions se font de manière conditionnelle et c’est ici que le lien avec la programmation ce fait. En programmation, nous apprenons à penser avec des conditions. Les conditions de base sont le « SI » le « SINON SI » et le « SI alors SINON » qui selon moi constitue le fondement de base de notre raisonnement

Les deux seules différences à ce niveau entre nous et la machine c’est notre instinct de survie et nos sens

Notre instinct de survie est ce qui nous pousses à nous dépasser et à tout faire pour nous protéger et ceux qui nous sont proches. Nous pouvons facilement penser que si l’homme au début des temps à inventer des techniques pour survivre et se facilité la vie pour en arriver à ce que nous sommes aujourd’hui c’est grâce a notre instinct de survie. Dans cette optique, nous pouvons en déduire que l’instinct de survie a, au fil des années, laisser sa place au concept de ce simplifier la vie et éviter la douleur voir la mort. Nous pouvons traduire ce concept et l’inculquer comme élément de base à une machine comme suit :

SI résultat de l’action = douleur OU mort, ne pas faire action et trouver une autre approche. SI résultat de l’action = trop long, simplifier la démarche.

Ceci est un court exemple de la possibilité infini de condition à implanter à une machine pour imiter l’esprit humain.

Les sens sont selon moi l’élément qui permettrait de donner vie à une machine, car c’est ce qui nous offre la possibilité d’interagir avec la vie et d’analyser notre entourage. Nous sommes rendus à ce stade de fonctionnalité, Microsoft nous offre une éventualité intéressante avec son produit Kinect qui offre un système de reconnaissance vocale et visuelle. L’élément sensoriel le plus difficile à implanter serait le toucher avec le système nerveux. Le système nerveux est ce qui nous informe en quelque sorte sur les dangers à une faible proximité de nous pour ne pas dire sur nous. Comment savons-nous que recevoir une gifle faite mal, c’est à cause de nos nerfs? Comment pouvons-nous l’éviter? En la voyant arriver ou en l’entendant ce qui provoque notre réaction préprogrammée dans notre inconscient pour éviter le danger (référence à l’instinct de survie).

Vous me direz que les sentiments ont un grand rôle à jouer dans le concept d’esprit humain. Je suis totalement d’accord avec vous, mais les sentiments sont selon moi le résultat d’un relâchement d’hormone dans le corps pour faire face à une situation et en quelque sorte s’en sortir sans trop de blessures ce qui revient a l’instinct de survie et les éléments préprogrammés.

Voici un lien expliquant le fonctionnement des émotions dans le corps :

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/emotions-ce-que-la-science-nous-revele_494466.html

Bref, voici la théorie qui me hante depuis si longtemps. Selon moi, nous allons voir de plus en plus de machines pousser l’intelligence artificielle à des limites inimaginables sans même que nous nous en rendons compte. Suite à ces explications et à ma théorie, je suis totalement d’accord avec le fait mentionné dans l’article de mon collègue que nous pourrions sans le savoir être une forme de robot ou même vivre dans une matrice.

Fillette sauvée du sida, miracle ou audace médicale

Une fillette du Mississippi vue le jour affectée d’un problème un peu trop présent dans notre société, qui est considéré comme une pandémie mondiale depuis 2002 soit le VIH. Fille d’une mère séropositive non traitée, quelques heures après qu’elle vue le jour, les médecins décidèrent de la traiter contre cette maladie. Ceci peut créer une polémique éthique concernant le fait d’effectuer des traitements à l’endroit d’une nouveau-née et des répercussions à long temps sur la personne.
Néanmoins, pour l’heure, la jeune fille à 2 ans et demi et elle est en bonne santé et miraculeusement, guéries du VIH. Dans ce cas, les chercheurs pensent que ce traitement carrément précoce a eu pour effet d’empêcher ce qui relance habituellement la maladie chez les gens infectés soit la création de réservoirs viraux cachés.
http://www.informationhospitaliere.com/actualite-8641-reservoir-viral-vih-sida-localise.html
Durant l’année 2011, plus de 300 000 enfants sont nés atteints de cette maladie. Grâce à cette nouvelle découverte, le monde de la médecine voit beaucoup d’espoir là-dedans.
Dans l’article disponible ici :
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/sida-gu%C3%A9rison-fonctionnelle-dune-fillette-2-ans-041608472.html
Nous constatons, que les médecins suite au traitement, on perdu de vue la famille durant quelque temps.
Nous pouvons penser que les parents de l’enfant avaient une certaine réticence face au traitement en si jeune âge. Le coté éthique de ce traitement laisse à désirer dans le cas où les effets à long terme sur les enfants, mais d’un autre côté, c’est peut-être le point culminant dans la guérison du VIH à la naissance.

Sources :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Sante/Actu/Un-bebe-guerit-du-virus-du-sida-468644/
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/sida-gu%C3%A9rison-fonctionnelle-dune-fillette-2-ans-041608472.html

 

 

Réforme sur l’assurance-emploi

Comme nous avons entendu parler dans les médias récemment, il y a eu un mécontentement monumental au niveau de la réforme de l’assurance-emploi le 13 janvier dernier.
Une manifestation a eu lieu dans la ville de Rouyn-Noranda samedi dernier soit le 23 février, car c’est majoritairement les régions éloignées qui sont affectées par cette réforme. L’activité économique des régions touche en majeur parti les secteurs saisonniers tels que la pêche, la construction, l’exploitation forestière et agricole et le tourisme.
Selon l’article suivant, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/02/15/002-assurance-emploi-reforme.shtml
« Dans certaines régions, l’activité économique est d’ailleurs structurée autour d’emplois saisonniers. L’assurance-emploi y assure un revenu pendant la morte-saison. Certains critiques de la réforme craignent que des travailleurs aillent s’établir définitivement dans d’autres régions du pays, ce qui contribuerait au déclin de leur région d’origine. »
Le problème est simple à cibler ici, les gens ont entre autres peur pour l’avenir de leur région. Il est facile à comprendre qu’un employé saisonnier n’ayant pas accès à l’assurance- emploi durant la « morte-saison » préfère exercer son métier ailleurs, pourvu qu’il lui offrant une stabilité d’emplois et un revenu annuel. L’été dernier, j’ai travaillé comme homme d’entretien sur la zone portuaire au Saguenay, j’ai eu l’occasion de côtoyer des travailleurs saisonniers et de parler avec eu de leur inquiétude et de leur peur face à ladite saison morte qui approchait à grands pas. La plupart étaient des « Bonshommes » d’un certain âge ayant peu de scolarité qui trouvait plus facile de trouver des excuses et des défaites que des solutions. Par contre, parmi c’est gens, plusieurs méritent mon respect. C’est gens durant l’hiver voyant le côté fantastique et tout le potentiel de notre belle région qu’est le Saguenay Lac-Saint-Jean, donc il cherchait activement de l’emploi dans l’industrie du divertissement hivernal. Ce qui leur procure un revenu annuel et une stabilité en quelque sorte. Ils ont su profiter des atouts des régions pour se créer une stabilité, entre autres en jouant sur la proximité des gens en région soit la bouche à oreille.
Lors de ma recherche sur le sujet, je suis tombé sur un article qui m’a un petit peu ébranlé.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/02/20/004-visites-prestataires-assurance-emploi.shtml
« Des employés se rendent ainsi depuis janvier au domicile de bénéficiaires – sans préavis – pour leur remettre en main propre une convocation à une entrevue, a-t-on indiqué au ministère. Environ 50 employés seraient dévoués à cette tâche, en plus de leurs responsabilités quotidiennes. »
Le seul point que je trouve déplorable ici c’est le « sans préavis ». Suite à la lecture de cet article, je me suis dit, sommes-nous rendus bas à tel point que nous ne pouvons plus jouir de cette « liberté » qu’est le préavis. En poussant ma réflexion plus loin, je me suis rappelé que dans ma vie, j’ai eu l’occasion de côtoyer beaucoup de personnes assister par le gouvernement pour subvenir à leur besoin sans nécessairement effectuer les efforts minimums qu’exigeait leur programme d’aide financière. Ce qui m’a mené à penser que tout me monde doit faire sa juste part dans la société et que si une partie ne la fait pas, cela affecte tout le monde. Si la réforme de janvier sur l’assurance-emploi pousse les gens à trouver un travail plus rapidement, je ne vois pas le besoin de manifester, car l’argent qui aurait servi à subvenir à leur besoin sera distribué ailleurs soit dans l’éducation ou la santé, des systèmes disons le très déficitaire au Québec.
Bref, je me prononce sur la réforme aujourd’hui, je trouve que le resserrement des exigences entourant la recherche d’emploi est primordial à la survie de notre économie, pour toutes les raisons que j’ai énoncées ci-haut.
Voici d’autres liens intéressants sur le sujet qui m’ont aidé dans ma recherche.
http://www.radio-canada.ca/sujet/assurance-emploi
http://www.radio-canada.ca/sujet/assurance-emploi/2013/02/19/001-metamorphoses-assurance-emploi.shtml
http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2013/02/22/001-christine-moore-tournee-assurance-emploi.shtml
http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2013/02/23/001-manif-rouyn-emploi.shtml

http://thomquebec.wordpress.com/2013/02/05/la-dematerialisation/

Mon Cher ThomQuebec, ton article « la dématérialisation » fût fort agréable à lire et ton point de vue est intéressant. Tu as posé dans cet article une question soit, « quel est le but de s’écrier dès qu’est rendu possible la diffusion mondiale de n’importe quel type d’oeuvre ? ». En fait cette question a égayé mon attention, je pourrais même dire qu’elle m’a hanté quelques instants.

Une seule réponse m’est venue et m’obsède, le changement. En fait, la résistance au changement, nous parlons souvent dans le cours de déréalisation qui signifie en gros de réaliser, de désirer des choses que nous ne voulons pas vraiment, souvent influencer par le contrôle médiatique et politique. Ce qui m’amène a pensé à notre niveau d’aliénation, est-ce que nos réactions face au changement sont programmées au même titre que la déréalisation engendrée par les médias? Ceci sera sujet à un autre blogue.

La résistance au changement est un système de défense, de préservation pour les êtres humains qui pour la plupart, ont peur de l’inconnue et ont besoin de repère pour avancer et grandir. Nous trouvons beaucoup d’exemples de résistance au changement à notre époque, en passant par des manifestations en Europe contre l’homosexualité jusqu’au scandale engendré par un simple changement de la disposition de la page traditionnelle Facebook, tout ce qui s’appelle changement y passe, et ce depuis longtemps.

Bref, le but de s’écrier dès que possible lors de modification de nos habitudes, c’est en quelque sort la première étape du processus d’acceptation. En nous écriant, nous soumettons le problème à une population et le fait d’en débattre et d’en parler ouvertement souvent, dédramatise la situation et à long terme, la normalise et la rend acceptable.

La photo

Selon Benjamin, l’aura, que je vous ai antérieurement expliquée, serait en quelque sorte perdu grâce à photographie pour plusieurs raisons. Nous allons ici en expliquer un bien précis. L’artiste qui peint une toile nous donne un aperçu de sa version personnel d’une situation, d’un évènement. Benjamin proclamait que la photographie reflétait une vision trop réelle de la vie pour posséder une aura. L’interprétation de la vision, se projeter pour un cours instant dans la tête de l’artiste nous procurerais un sentiment profond que l’on paraphrase par l’aura.

Selon moi, dans toute œuvre, tant artistique que médiatique, nous ne sommes pas sujets à une impartialité pure, car tout est biaisé par plusieurs facteurs tant culturels, sensitifs qu’émotifs. De ce fait, je crois, faux de dire que la photo s’empare d’une parcelle de vérité sans toute forme de biais. De nos jours, il est facile de comprendre ce principe avec la surutilisation dans les médias de logiciel de modification d’image telle que Photoshop, mais depuis très longtemps un biais très important est exploité par l’homme soit, la mise en scène. L’utilisation de la lumière et de l’ombre pour faire paraitre ou disparaitre certains éléments est un art très bien utilisé depuis des lunes.

Bref, la photo ne représente pas une réalité sans altération, car premièrement, nous voyons chacun d’entre nous ce que nous voulons voir et deuxièmement, nous ne voyons pas l’ensemble, mais un cadre d’une situation bien mise en scène.

La photo ici-bas nous en donne un exemple.

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Divertissement: récompense d’une société endormie.

J’ai choisi ce numéro d’humour tiré du gala juste pour rire 2012, le scandale,  car je trouve qu’il illustre bien un sujet souvent oublié de notre société, car, il dépeint une réalité dure à accepter. Nous avons discuté lors du précédent cours de la conformité idéologique que la classe dominante tente de nous inculquer dans le but de garder son emprise sur nous pour que survive le système actuel. Durant ce cours nous avons vu que le travailleur devient spectateur, soit en allant au théâtre, voir une partie sportive ou simplement en écoutant la télévision et que cedit spectacle devient objet de désir tant convoité suite à une journée de travail si difficile. Ce spectacle devient donc récompense.

Par cette récompense, nous accédons à une forme de satisfaction irréelle, car durant un cours moment, nous oublions notre vie, nos problèmes et nos angoisses pour nous plonger dans une histoire, pour nous faire croire qu’un jour peut-être, nous ne serons plus prisonnier de notre routine, bref ils nous contrôlent avec l’espoir. Durant ce temps, nous oublions que la terre ne tourne plus rond et que la réalité n’est pas ce qu’ils nous montrent à la télévision.

Mr Wagner dans lors de ce gala illustre bien nos divertissements favoris et mentionne que nous les aimons, car il demande peu d’effort intellectuel. Sommes-nous seulement si lâches que nous choisissons la passivité et la conformité ou nous sommes simplement stupides à ce point?

L’œuvre d’art à l’époque de son accessibilité de production.

Depuis l’époque du règne égyptien, l’art fût au service de la noblesse, des gens riches et du clergé. Durant cette période, peu nombreux avaient le privilège de voir leur reflet miroité sur le vernis de peinture célèbre tel que la Joconde ou la Madone. Cependant, l’arrivé de deux inventions vint débalancé cette division hiérarchique.

Dans le texte de Walter Benjamin écrit en 1939, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », il est question des conséquences sur l’art de l’avènement de la photographie et du cinéma. Monsieur Benjamin utilise souvent le terme « aura » pour qualifier l’authenticité d’un œuvre d’art. L’authenticité d’un œuvre d’art est un sujet à débat suscitant beaucoup d’intérêt. Pour ma part, suite à la lecture du texte de Mr. Benjamin, j’en conclu que c’est en quelque sorte, le sentiment ressenti en présence d’un œuvre d’art ou tous autres objets connotant une histoire, une ambiance pour la personne qui la contemple voir même l’artiste. C’est également la raison qui nous pousse à parcourir des milliers de kilomètre pour admirer l’architecture d’une cathédrale de style gothique ou payer plus de 1800 dollars pour voir en première rangée un concert des Rolling Stone.

Au même titre que l’invention de l’imprimerie fût l’élément déclencheur de alphabétisation d’une grande majorité de la population de l’époque, la photographie et le cinéma ont drastiquement modifiés le niveau d’accessibilité de l’art aux gens de classe inférieur et ce jusqu’à aujourd’hui. Cette inédite augmentation de l’intérêt de la masse envers l’art obligea son évolution. L’art devient industriel pour satisfaire à la demande sans cesse grandissante du peuple. Plus soumis au jugement et aux normes des cultes, mais bien aux yeux non avisés des non-initiés, l’art n’a d’autre choix, pour satisfaire son nouveau publique, disons moins exigeant, de réajuster ses normes à la baisse. C’est à ce moment que la remise en question de la définition de l’art se fit entendre.

Au fils des années, nous avons redéfini l’art en incluant ces nouveaux médiums de transmission de pensé soit la photographie et le cinéma ce qui forme l’art que nous connaissons aujourd’hui. Nous pouvons donc conclure que l’accessibilité de l’art au peuple fût la pierre angulaire qui changea la perception que l’on se fessait de l’art.

Ce qui m’amène à penser à un autre type d’accessibilité qui est omniprésente de nos jours soit l’accessibilité de production et de médiatisation. Aujourd’hui plus que jamais, il est facile de se procuré du matériel donnant un résultant professionnel et le diffuser. Donc il serait intéressant d’adapter le texte de Mr Benjamin aux facteurs actuels soit l’accessibilité au matériel et la rapidité de diffusion dans les médias sociaux.

Si l’on prend en compte que nous avons adapté notre définition de « l’aura » au fils des années aux sentiments de fascination ressenti face aux artistes ou aux objets leur ayant appartenus ou qu’ils ont créé, cette dite « aura » sera encore une fois banalisé, diminué par leur  l’omniprésence. Comme nous le savons, être exposé a une trop grande quantité, ou fréquence d’une chose la rende insipide, insignifiant et créé au fils du temps un détachement, une indifférence.

Alors je vous pose la question, croyez-vous que notre société de surproduction et d’extrême médiatisation va graduellement diminuer nos exigences face à l’art et voire même, la tuer?

J’attends votre réponse.